Des méthodes optoélectroniques de mesure pour le diagnostic de la performance et la gestion de l’entraînement

F25-IR

Les tests de performance sont effectués par les athlètes lors de la préparation des compétitions importantes, non seulement pour évaluer leurs aptitudes physiques, mais aussi pour optimiser leurs programmes d’entraînement selon les résultats obtenus à un stade précoce de leurs préparations, en leur permettant de contrôler les étapes d’effort et de repos physique de manière ciblée. La performance des champions s’est de plus en plus améliorée. Ceci s’explique entre autre par l’évaluation professionnelle de la performance selon une variété de tests.

L’époque du test Copper, que certains d’entre nous ne manquent pas de se rappeler depuis l’école, est largement dépassée en ce qui concerne les méthodes de diagnostic dans le sport de haute performance : les résultats d’un test de vitesse de 12 minutes sont très imprécis. Depuis longtemps déjà, les tests de performance sont effectués dans des laboratoires spécialisés en médecine du sport. A l’aide de tapis de course, de vélos ergomètres ou d’autres machines d’endurance, on peut mesurer la fréquence cardiaque, le taux de lactate et la consommation d’oxygène afin de collecter des données concernant le niveau de performance d’un athlète.

Les composants optoélectroniques sont au cœur d’une variété de dispositifs de mesure : certaines méthodes de mesure sont actuellement applicables seulement aux disciplines sportives populaires, tandis que d’autres servent presque exclusivement au sport de haut niveau. Souvent, ces méthodes de mesure sont initialement développées pour des applications techniques médicales, et ensuite sont employées dans le sport. Néanmoins, quelquefois c’est l’inverse : à présent, on développe un système anti-dopage pour les athlètes grâce à l’analyse de l’échange gazeux respiratoire 

Dispositif optoélectronique pour mesurer la fréquence cardiaque
Il n’est pas encore suffisamment développé pour avoir un impact sur le sport de haut niveau : ce sont des bracelets optoélectroniques pour mesurer la fréquence cardiaque avec capteur vert au poignet. La technologie PPG – photopléthysmographie- est désormais largement utilisée dans les bracelets et les montres intelligentes pour la diffusion des données biomédicales à Monsieur Tout-Le-Monde. Les athlètes se fient quant à eux, toujours aux ceintures cardio-fréquencemètre pour mesurer les impulsions électriques cardiaques.

Technologie – La photopléthysmographie
Le cœur a son propre rythme ­cardiaque : soit il pompe du sang dans les artères (pression systolique), soit il se repose et se remplit de sang (pression diastolique). La pression artérielle oscille dans les vaisseaux sanguins au même rythme. Selon la pression artérielle locale, le ­volume du sang change dans les tissus en entraînant un changement de la réponse optique : celle-ci est un reflet
du rythme cardiaque – le pouls.
[1] [2] Ce type d’analyse de la réponse optique est généralement employé pour déterminer la fréquence cardiaque via un signal oxymétrique du pouls.

Oxymétrie de pouls
Les bracelets intelligents ont souvent des applications de suivi de la saturation artérielle en oxygène. Ceci permet d’établir le taux d’hémoglobine oxygénée (HbO2) et désoxygénée (Hb) qui ont une capacité d’absorption différente.
Par exemple, la plus grande différence est celle entre le rouge (type : 660 nm) et l’infrarouge (type : 905 nm). [3]

[1] www.polar.com/de/uber_polar/presse_bereich/polar_kommt_mit_dem_neuen_standard_der_pulsmessung
[2] fitnessmodern.de/optische-pulsmessung-fragen-und-antworten/
[3] de.wikipedia.org/wiki/Pulsoxymetrie

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