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Driving under the Influence: Determining the Breath Alcohol Level

La conduite sous l’influence de l’alcool et les dispositifs anti-démarrage font l’objet de débats animés : les appareils de mesure pour les véhicules sont conçus pour bloquer le démarrage lorsque le taux d’alcool du chauffeur est trop élevé. Le moteur ne redémarre qu’au moment où le chauffeur est en mesure de souffler dans l’analyseur avec un taux acceptable.

En Allemagne, les activistes de la vie privée ont manifesté contre cette mesure, mais pour les employés suédois, c’est déjà obligatoire – via le contrat de travail – d’utiliser ces unités de mesure [1]. En France, il y a eu aussi une tentative de lancer cette mesure : depuis l’été 2012, chaque véhicule doit être équipé d’un éthylotest à bord ; toutefois, cette sanction judiciaire a été abrogée début 2013. [2]. Cependant, depuis le 1er décembre 2016, de nouvelles dispositions contre l‘alcool au volant sont à nouveau expérimentées dans les départements de la Drôme, de la Marne et du Nord dans le cas de mesures probatoires, avant d‘être généralisées à tous les départements d‘ici le 1er janvier 2019.

 

 

Ethylotest électronique en post-équipement

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Chez Volvo par exemple les dispositifs anti-démarrage sont à commander auprès du constructeur en option ;  ils proposent aussi une version Wi-Fi. D’autres fabricants automobiles offrent des dispositifs anti-démarrage montés en post-équipement. Les mesures sont toujours basées sur le taux d’alcool dans l’air expiré.
L’Autriche proposera également le montage en post-équipement dans le cadre d’une période probatoire -  au lieu de retirer le permis de conduire – d’ici fin 2017. Ce modèle semble avoir eu du succès en Finlande. La récidive a été réduite de 2/3 suite au montage de l’éthylotest électronique. [3]. L’Australie a également introduit ce système en 2015.

« Soufflez ! »
Éthylotest versus prise de sang

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Il est possible de détecter la consommation d’alcool dans le sang : l’éthanol réabsorbé pénètre le système sanguin à travers la membrane de la muqueuse buccale, l’estomac et particulièrement à travers l’intestin grêle. Dans les alvéoles pulmonaires, il y a un échange ­gazeux entre l’alcool du sang artériel et l’air respiré ; par conséquent, on peut détecter l’alcoolémie via l’analyse du gaz respiratoire. Il est aussi possible d’identifier le taux d’alcool parce qu’il y a une corrélation physiologique entre le taux d’alcool de l’haleine (TAH) et le taux d’alcool dans le sang (TAS) (Loi Henry : rapport moyen de 1/2100).
Sachant qu’une conversion précise dépend de plusieurs facteurs d’influence et qu’elle n’est pas inattaquable du point de vue légal, la jurisprudence allemande a introduit deux limites : une pour le taux d’alcool dans le sang et l’autre pour le taux d’alcool dans l’haleine. Ceci dépend du facteur de conversion 1:2100 qui est en faveur de la mesure du taux d’alcool dans l’haleine. Ainsi, le taux suivant est applicable : 0,5‰ TAS= 0,25 mg/l TAH.

Voici comment mesurer le taux d’alcool dans l’haleine ...

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Pour mesurer le taux d’alcool dans l’haleine (TAH), le taux d’éthanol est calculé par litre d’air expiré en unités de mg/L. Des éthylotests « probants » proposent deux méthodes indépendantes de mesure dans la même unité associant un capteur électrochimique et un capteur infrarouge.

ElCapteur électrochimique

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Pour la détection électrochimique de l’alcool, on mesure le courant qui résulte de la conversion chimique de l’éthanol.
Un électrolyte et au moins deux électrodes opposées sont placés dans la chambre de mesure ; ces électrodes sont connectées à un ampèremètre. Un volume d’air défini est soufflé dans la chambre de mesure : si l’éthanol est détecté, un courant mesurable est produit à travers une réaction redox selon laquelle un partenaire de réaction est oxydé (perte d’électrons) et l’autre est réduit (absorption d’électrons). Le flux de courant résultant de la réaction chimique est l’équivalent de la concentration d’alcool.
Les capteurs électrochimiques présentent un problème en termes de précision de mesure, laquelle est réduite au fur et à mesure que les heures d’utilisation augmentent.

Capteur IR

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La méthode la plus simple consiste à utiliser ce qu’on appelle des capteurs infrarouges non dispersifs (NDIR) pour détecter les gaz. Selon cette méthode, une chambre de mesure est exposée à un rayonnement infrarouge, qui est collecté de l’autre côté par un détecteur. Des filtres passe-bande étroits (filtres interférentiels) sont montés sur le devant du détecteur.
Les gaz possèdent des raies d’absorption spécifiques qui permettent une claire identification à l’aide de la spectroscopie d’absorption. On peut déterminer même la concentration du gaz. La loi Lambert-Beer qui décrit la corrélation entre la réduction de l’intensité du faisceau et la concentration est appliquée à cette situation. Bref, plus l’intensité lumineuse du détecteur est réduite, plus le taux l’alcool est élevé dans la chambre. Ce système présente une stabilité à long terme.

[1] www.zeit.de/auto/2011-04/alkoholtest-fahren
[2] www.ambafrance-de.org/Nichtmitfuhren-eines-Alkoholtests
[3] www.ace.de/presse/medien-service/grafiken/datei/factsheet-alkohol-im-strassenverkehr.html?      eID=nfcmedialibrary&tx_nfcmedialibrary_pi1 %5Bdownuid%5D=27957
[3] www.tt.com/panorama/unfall/11643807-91/alkolock-darf-kein-privileg-f%C3%BCr-reiche-sein.csp

Bref aperçu de l’avenir

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Entraînées par l’industrie automobile, les différentes méthodes de mesure de l’alcoolémie et leur intégration dans les véhicules sont des sujets d’actualité. En plus des méthodes classiques qui sont déjà appliquées, les approches à base de laser sont également testées. L’équipement auto standard est actuellement testé à travers des programmes de recherche aux Etats-Unis.

Des approches créatives sont également recherchées pour les instruments de mesure : au lieu d’un embout buccal, le gaz respiratoire peut s’utiliser pour les mesures directes. Le principal défi de cette approche est la certitude de pouvoir identifier le chauffeur concerné pour exclure tout risque de fraude. En Australie, les systèmes de caméras et des mesures sont actuellement utilisés ensemble pour l’identification correcte du chauffeur.

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